Stage des randonneurs Monts des Flandres 15 16 17 avril 2017

Cette année le stage des randonneurs a lieu dans les monts des Flandres.

Samedi à 8h nous partons à 10 avec 2 camionnettes aménagées pour transporter personnes et vtt, direction le Nord !!! Plus précisément Houtkerque où nous attend un gîte situé à 15 km au Nord de Bailleul, à 2 km de la Belgique.

Après 3h d’un périple sur les nationales et l’A1 puis l’A25 nous arrivons et découvrons les lieux d’hébergement. C’est vaste, 5 chambres avec mezzanine équipées chacune d’un sanitaire-douche. Le gîte comporte un grand salon plein de canapés, une grande salle à manger qui va nous permettre de nous restaurer tous ensemble à notre aise. Enfin une cuisine bien équipée. Le tout n’est pas dans un état très neuf mais reste plus que pratique. Après installation de nos packages et choix de nos compagnons de chambrée nous déjeunons rapidement, chacun ayant préparé à l’avance son piquenique. Puis on se met en tenue, et avant de partir Hervé prend le groupe en photo.

Nous embarquons tous dans nos camionnettes, direction le mont Cassel, point culminant des Flandres à 176m. Arrivés tout en haut nous stationnons près du moulin à vent, préparons nos montures puis départ pour une rando de mise en jambes, 30km et 300 de d+ autour des Monts des Récollets et Cassel. La météo est un peu capricieuse, frais, venteux, mais pas de pluie. Auparavant nous admirons la plaine maritime des Flandres et côté sud la plaine qui s’étend à l’infini vers Lille et les terrils du bassin houiller. Dans un premier temps nous dévalons les pentes du Cassel puis roulons sur une multitudes de petites routes bitumées caractéristiques du plat pays de Jacques Brel. La trace de ce circuit comme celle du Dimanche et du Lundi suivant est issue du site Utagawa. Finalement nous allons rouler au 2/3 sur de toutes petites routes bitumées, le paysage est façonné d’une multitude de champs (de patates), de pâtures, de fermes et de maisons caractéristiques de la région, toutes en briques et tuiles. Pas de problème particulier si ce n’est un mal de dos récurent pour Jean Fabien et Franck. De retour nous laissons Franck avant la montée du mont Cassel, il nous attendra et nous le reprendrons avec nos véhicules au retour.

Retour au gîte de Houtkerque, douche puis préparation du repas, ce sera pâtes en escargots accompagné de jambon. Nous osons malgré tout déboucher quelques bouteilles de bières belges comme il se doit avec modération. Puis nous terminons la soirée dans le salon à rechercher un circuit pour le lendemain, nous décidons de retenir un trajet de 60 km avec 1250m de d+.Sachant la difficulté pour tous de le parcourir entièrement nous fixons un lieu de rendez-vous au mont noir avec la camionnette de Franck.

Le lendemain Dimanche de Pâques. Après une bonne nuit au calme nous nous retrouvons pour le petit déjeuner à partir de 7h pour les lèves tôt. Puis en tenue et départ jusqu’à Bailleul, jolie petite ville des Flandres. Stationnement sur la grande place près d’une méga « barraque à frites ». Franck préfèrera randonner à pied côté mont noir avant de nous retrouver en milieu de journée pour notre ravitaillement. Après audition du carillon du beffroi à 10h nous voilà partis sur un circuit qui va nous mener dans un premier temps au mont des Cats célèbre pour son abbaye et son fromage. Arrivés presque au sommet nous laissons passer une moto avant de poursuivre vers le tronçon final. Mal nous en a pris car nous avons dû laisser passer plus de 300 motos et certains énergumènes pas bien clairs et excités. Enfin nous avons appris que c’était un rassemblement pour la bonne cause de recherche sur certaines maladies des enfants. Nous redescendons le mont et le remontons un peu plus loin côté Nord, puis pause devant l’abbaye et photo du groupe devant la chaîne des mont noir, mont rouge, mont Kemmel. Nous redescendons par un single sympa quand tout d’un coup on entend un pschitt et un vol de feuilles mortes au niveau de la roue avant de Jean Fab. Une rapide inspection permet de constater une déchirure de plusieurs centimètres sur le pneu, mais qu’est ce qui a bien pu causer cela ? Nous recherchons et découvrons rapidement un tesson avec 10 pointes bien acérées, un véritable attentat. Comment réparer efficacement ? Une chambre à air directe dans le pneu créerait à coup sûr une hernie. David propose de découper un morceau de chambre à air et de le coller sur la face interne du pneu face à la déchirure. Bien vu, l’idée était bonne puisque le pneu tiendra tout le reste du week end. Nous poursuivons notre périple. Pour certains c’est la découverte des houblonnières, typiques de la région produisant des fleurs donnant toute sa saveur et l’amertume des bières locales. Nous montons le mont noir vers 13h où nous attend Franck et la camionnette de ravitaillement. Nous avons à ce niveau rouler une trentaine de km avec un d+ de 600m environ. Vincent, Romain et Virgile préfère arrêter là et rester avec Franck.

Nous nous retrouvons à six et le soleil fait maintenant régulièrement son apparition, mais le vent reste fort. Les chemins et bouts de route empruntés sont sympas et nous permettront de monter le mont noir et le mont rouge accolé au moins six fois. La surprise est de taille quand nous abordons la frontière entre les deux monts, ça grouille de partout, il faut presque descendre de vélo pour se frayer un chemin. En effet le lieu inondé de boutiques est très prisé des français car nous sommes à moins d’une heure de l’agglomération de Lille et son million d’habitants. On se croirait au Pertuis lance David. Nous poursuivons et découvrons un peu plus loin un vignoble, assez incroyable en Belgique ! Nos gps ne sont pas équipés de la carte belge mais nous avons la trace et parfois cela donne lieu à des différences d’appréciation qui se règlent toujours bien. Vers la fin du parcours le rythme s’accélère et on voit bientôt apparaître le beffroi de Bailleul. Avant de rembarquer nos montures, à la demande de Bertrand nous faisons un saut sur la colline du Ravensberg, devant la dernière demeure familiale dans la région. Retour au bercail, pour une petite soirée calme.

Le Lundi nous devons rendre le gîte pour 18h au plus tard, donc nous avons le temps de randonner avant de tout ranger. Sauf qu’il pleut et nous hésitons à décoller mais un examen de la météo locale nous annonce que de faibles pluies. Nous retenons un circuit en Belgique passant sur le mont Kemmel, environ 30km et 300m de d+. Il pleut un peu mais ça n’est vraiment pas méchant, par contre le vent souffle fort. Après avoir gravi le mont Kemmel, haut lieu du conflit 14-18 le circuit nous emmène près de Ypres autour de l’étang de Dikebbus, puis retour au village de Kemmel. Comme il est déjà 13h passé nous décidons de nous rendre dans une friterie belge à Warneton, le patron nous accueille cordialement malgré l’horaire tardif.

Enfin de retour au gîte, il nous reste à nettoyer les locaux et le départ a lieu finalement à 17h, arrivée à Compiègne à 19h 30

En conclusion le stage de ce weekend de Pâques s’est déroulé dans une bonne ambiance, chacun ayant mis du sien pour participer aux différentes tâches. Le stage a permis de rouler et de découvrir des circuits de la partie nord de notre région. Les échanges entre les participants ont été nombreux et fructueux

Participants : Bertrand, David, Franck, Frédéric, Hervé, Jean Fabien, Mathieu, Romain, Vincent, Virgile

 

Janvier 2017

L’année 2016 a été particulièrement riche pour le VTT Compiégnois

  • En deux ans l’effectif du club est passé de 45 à 75 adhérents, dont plus de 30 compétiteurs. À noter la présence de 16 jeunes de moins de 18 ans dont 5 enfants de moins de 12 ans.
  • Le VTT Compiégnois affilié à l’UFOLEP a depuis janvier 2016 adhéré à la Fédération Française de Cyclisme afin de pouvoir participer aux épreuves organisées par cette fédération. Nos compétiteurs se sont faits particulièrement remarquer tout au long de la saison, obtenant une foulée de titres et des classements élogieux. (voir synthèse de Stéphane ci-après)
  • En randonnée le VTT Compiégnois était en 2016 coorganisateur du RIC qui fut pour son vingtième anniversaire un gros succès suivi par plus de 1700 participants. En 2017 notre club sera seul pour organiser cette manifestation sur une formule renouvelée.
  •  Au jour où nous écrivons ces lignes quelques projets sont en cours de montage :   
  •         -Manche du championnat départemental VTT Ufolep Dimanche 28 Février 2017 à La Neuville en Hez  
  •         -Formation pilotage pour les randonneurs                                                                                            
  •         -Manche du championnat régional VTT Ufolep XC Day Dimanche 23 Avril 2017 à Lassigny                                                             
  •          -Randonnées du RIC Dimanche 18 Juin 2016 à Compiègne
  •          -Soirée bowling (date non arrêtée)
  •         -Stage randonneur sur les monts des Flandres WE du 15 avril

Le VTT sport nature par excellence, source de convivialité se porte bien, gageons que l’année 2017 sera encore riche en évènements

Excellente année à toutes et tous

Le Président

Synthese resultats saison 2015 2016

 

 

Le sac idéal

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Il semblerait après un début d’année mouvementé qu’il soit nécessaire, de rappeler ce que dois contenir le sac du VTTiste.

En fait, tout dépend de votre philosophie sportive : le randonneur voudra rentrer en toute circonstance, le compétiteur privilégiera le poids. Je suis de la première catégorie, et en trois sorties, j’en suis a trois dépannages !

Il faut trouver le compromis entre le poids a transporter et votre capacité a dépanner votre monture , voire le bonhomme (ben oui, ca arrive aussi !). Murphy fera aussi que c’est lorsque vous ne serez pas en groupe, que le manque cruel du dérive chaine se fera sentir …

Faisant suite à nos expériences plus ou moins heureuses, voici le contenu d’un sac idéal. Il se décompose en trois parties : Le ravitaillement, indispensable lors des sorties et souvent oublié ou ignoré des débutants, le matériel de réparation, dont l’objet est de permettre de faire les interventions de base sur le vélo et permettant de rentrer, et la trousse de secours, dernière partie quasi systématiquement oubliée, et pourtant indispensable car parfois il arrive des surprises désagréables. Concernant cette dernière, il est quand même paradoxale d’avoir de quoi réparer le vélo, et pas le bonhomme (ou bonne femme :-)) qui est dessus.

A titre d’exemple, on a vécus les quelques expériences suivantes :

  • Pate de dérailleur cassée  : une branche se prend dans la roue arrière qui l’entraine dans le dérailleur et qui casse l’attache de ce dernier. Reste à raccourcir la chaine en mettant le tout en pignon fixe pour rentrer.
  • Branche de ronce a hauteur du visage, qui griffe le visage du cycliste qui se met à saigner abondamment. Lingette désinfectante et sparadraps.
  • Crevaisons à répétition dans un passage ou des haies d’épines étaient fraichement taillées.
  • Un membre du groupe perdu. Reste alors le téléphone, mais faut il avoir le numéro des équipiers.
  • Chute dans l’eau (le texte avant c’était « Merde merde merde … ») : dommage le portable …

Heureusement, ces expériences désagréables sont rares, mais une vrai galère si on n’est pas équipée.

le contenu du sac est le suivant :

Le ravitaillement :

  • De l’eau : un sac d’1 litre est un minimum, un bidon est beaucoup trop court.
  • 2 barres de céréales : sucres lents très efficaces.
  • 2 pates de fruits : sucres rapides, regonfle rapidement en cas de fringale.
  • Le portable chargé avec les numéros de secours programmés, ainsi que les numéros des personnes du groupe. Le portable est à mettre dans un sac congélation, ce qui le protègera de l’eau, de même pour les clés de voiture (plein d’électronique ces bettes là)
  • Porte monnaie.

Le matériel de réparation :

  • Un outil multifonction (tournevis, clés alènes …)
  • Une chambre a air adaptée au vélo et avec la bonne valve (ben, ca va mieux en le disant !)
  • kit 2 démontes pneu + rustines, colle a rustines (5 crevaisons pour l’un d’entre nous sur la même sortie, vaut mieux avoir les rustines hors de la chambre à air …)
  • Une pompe
  • Une attache rapide correspondant à votre équipement, sur 7, 8 ou 9 vitesses, les attaches ne sont pas les mêmes
  • Un dérive chaine
  • 2 rilsans
  • 1 chiffon (ben, après la réparation …)

La trousse de secours (peut s’acheter toute faite en pharmacie) :

  • Une couverture de survie
  • Des sparadraps
  • Des compresses antiseptiques pour nettoyer plaies ou blessures / lingettes
  • Des instruments tels des ciseaux à bouts ronds, une pince à écharde / couteau suisse,
  • Des épingles de sûreté
  • Un tire tic (il y en a dans la forêt de Compiègne)
  • Une paire de gants jetable (on n’a pas forcement les mains propre en foret)

Tous ces articles existent dans des formats compacts.  L’objet est de rendre le sac le plus léger possible, n’oubliez pas que c’est vous qui le transportez. Mais ne retirez pas non plus un élément sous prétexte que l’on ne s’en sert jamais, vous pouvez être sûr que c’est ce qui va vous manquer, en particulier la trousse de secours qui est ce dont on se sert le moins. L’autre solution est de partager matériel et trousse de secours au sein du groupe, mais cela sous entend que les personnes doivent rester ensemble.